Photographie du monument Jeanne d'Arc au crépuscule

Monuments phares

Bonsecours et ses monuments historiques

  • La Basilique, néogothique ; inaugurée en 1844, elle est l’œuvre de l’abbé Godefroy.
  • Le cimetière avec son panorama, la tombe de J.M. de Heredia, le monument d’Albert 1er de Belgique, le monument aux morts.
  • Le Gros Léon, un bourdon dont les dimensions exceptionnelles n’ont pas permis son enfermement dans le clocher de la basilique.
  • Le monument Jeanne d’Arc, 1892.
  • Le nouveau Casino, 2007.
  • La dalle aux fusillés, mont Thuringe.
  • La Taverne Alsacienne, restaurant installé dans un bâtiment datant du XVIIème siècle, dont le nom premier était “L’Hôtel du Cygne de la Croix”.
  • La fresque “aux oiseaux”, dans le groupe scolaire J.M. de Heredia, peinte par R.Savary, grand prix de Rome.
  • Le Chartil, XVIIIème siècle, et les bâtiments de la Ferme du Plan.
  • La côte Sainte-Catherine, ses vestiges des forts, et son belvédère unique sur Rouen dont le classement au titre des sites a été obtenu à la demande de l’association Panorama.

La Mairie

Le 5 novembre 1866, l’Assemblée Communale, à la tête de laquelle siège Monsieur Auguste Marjollin, Maire, décide de faire construire une nouvelle mairie-école sur le plateau de la Commune de Blosseville-Bonsecours. Celle-ci compte à cette époque un peu plus de 1000 habitants. La première pierre est posée le 10 mars 1868. Cette mairie est alors entourée d’une grille.

En 1921, on y introduisit le monument aux morts, qui, lui, s’ornait d’une sorte d’arc de triomphe. En 1990, il a été transféré près de la basilique, place Monseigneur Lecouflet.

Les Maires de Bonsecours de 1790 à aujourd'hui

1790 – 1800 : Paul BOUCHER
1800 – 1805 : Amiot GUENET
1805 – 1815 : Pierre Amand FOUCQUET
1815 – 1820 : Pierre Antoine Jacob TANNELIER
1820 – 1829 : Jean Noël Édouard LE MARIE
1829 – 1831 : Michel Louis BARD
1831 (avril à juillet) : Jean-Pierre LEMERRE
1831 – 1848 : Eugène Marie Jean LEBOURGEOIS
1848 (mars à août) : Jacques HAZARD
1848 – 1864 : Eugène Marie Jean LEBOURGEOIS
1864 – 1879 : Auguste MARJOLLIN
1879 – 1896 : Jules LEBOURGEOIS
1896 – 1900 : Éléonor SINOQUET

1900 – 1902 : Jules LEBOURGEOIS
1902 – 1919 : Édouard LARCHER
1919 – 1923 : Gaston MIGNOT
1923 – 1939 : Georges LOQUET
1939 – 1943 : Emmanuel BLEUZET
1943 – 1944 : Jacques MORIN
1944 – 1945 : Le Docteur SAINT AUBIN
1945 – 1947 : Georges LEDRU
1947 – 1953 : Numa SERVIN
1953 – 1959 : Raymond JULLIEN
1959 – 1971 : Lucien AUBERT
1971 – 1989 : Guy ELIOT
1989 – 2008 : Max MARTINEZ
Depuis 2008 : Laurent GRELAUD

Le Chartil

Le Chartil a été inauguré le 23 septembre 1989, après deux ans de travaux. C’est le dernier bâtiment conservé, dont jadis, en vertu de la donation de 1030 par le Roi de France et les Ducs de Normandie, les moines bénédictins de l’Abbaye Sainte-Catherine possédèrent le fief vassal.

Ce bâtiment, vieux de 300 ans environ, était autrefois destiné à ranger les véhicules agricoles. Le premier étage permettait de stocker du grain et la partie Sud, de la paille. Il est possible que le premier étage ait été habité.

Sa restauration, due à l’Architecte rouennais, Michel RATIER et au spécialiste des maisons normandes à pans, Daniel LAVALLÉE, respecte, non seulement ses proportions, mais encore la transparence de la partie Nord (transformée en bibliothèque) qui était non close. Le revêtement extérieur retrouve la couleur du torchis initial. Enfin, le maximum de poutres et pans de bois a été sauvé.

Dans cette charmante maison à pans se situent la bibliothèque associative ainsi que des salles dédiées aux activités des différentes associations mais aussi à divers concerts, expositions, représentations de théâtre…

La Basilique de Notre Dame de Bonsecours

C’est en 1844 que l’église de Blosseville-Bonsecours est achevée grâce à l’obstination de l’abbé Victor Godefroy.
L’église est consacrée 40 ans après en 1885 et c’est le 28 mars 1919 que le Pape Benoît XV lui confère le titre de Basilique Mineure.
Celle-ci constitue un édifice d’allure XIIIème siècle, de style néogothique, proche de celui de la Sainte-Chapelle à Paris.
La Basilique est classée Monument Historique, ainsi que son mobilier et son orgue prestigieux, un Cavaillé-Coll.

Le monument Jeanne d'Arc

Inauguré en 1892, le Monument à la gloire de Jeanne d’Arc devait initialement être construit à Rouen. Faute de place, c’est à Bonsecours que l’architecte Lisch le bâtit.
L’Archange Saint Michel en surmonte la coupole qui abrite une statue de Jeanne enchaînée qui semble contempler la ville qui l’a martyrisée …

Le Gros Léon

Le Gros Léon est un bourdon, une grosse cloche de plus de 6 tonnes fondue dans les ateliers Drouot à Douai, dans le Nord, en 1892. Il devait initialement être placé dans le clocher de la Basilique, mais on s’aperçut qu’il était trop gros et trop lourd pour être supporté par le clocher !
Il fût donc installé devant la Basilique dans une cage.

Gravé sur son pourtour, on peut lire : “Je me nomme Léon. J’ai été donné en l’honneur de Notre-Dame de Bonsecours, pour perpétuer le souvenir de Monseigneur Thomas, archevêque de Rouen, qui a fait élever dans cette paroisse le monument à Jeanne d’Arc.”

Il fût restauré fin 2007. Ce fût tout d’abord la structure qui fut rénovée par un chantier jeunes initiés et subventionnée par le Ministère de la jeunesse & des sports.
Le bourdon, le mouton qui le soutient et le mécanisme ont été ensuite entièrement démontés et envoyés à Villedieu-les-Poêles dans les ateliers Cornille Havard.
Cette rénovation a pu se faire grâce au mécénat d’entreprise, à une subvention de la Fondation du Patrimoine et à une souscription publique.
Le Gros Léon est revenu à Bonsecours le 23 janvier 2008 et a sonné de nouveau pour la première fois lors de l’inauguration du nouveau Casino.

L'abbaye et les forts Sainte-Catherine

1030, sur le Mont de Rouen, le duc de Normandie Robert souscrit la charte de fondation, par Gosselin d’Arques, d’un monastère bénédictin dédicacé à la Très Sainte Trinité. Le dépôt de pseudo-reliques de sainte Catherine d’Alexandrie lui fera perdre son appellation première au profit de celle d’abbaye Sainte-Catherine. Au début du XIIème siècle, l’église abbatiale devenant trop petite, il est entrepris d’en construire une plus grande dont les contemporains soulignent les similitudes avec celle de Saint-Martin de Boscherville.

Ce monastère, richement doté, à travers les fermes du Plan, de Bagnères et de l’Aumônerie, détiendra l’essentiel des terres de Bonsecours ; son influence s’étendra jusqu’en Angleterre et y demeure palpable à travers le remarquable prieuré de Blyth (Nottingamshire) et l’église d’Harmondsworth (près de l’aéroport d’Heathrow) qui faisaient partie de ses dépendances.

La situation de la côte Sainte-Catherine en fera rapidement une position militaire essentielle pour la défense de Rouen.

Dès le XIVème siècle, on trouve mentionnée l’existence d’une forteresse Sainte-Catherine. Cette forteresse capitule, après un mois de durs combats, 1418-1419 ; le roi d’Angleterre, Henri V, devient le maître de Rouen. En 1449, les conditions de la restitution de Rouen au roi de France, Charles VII, sont négociées à Sainte-Catherine.

En avril 1562, les calvinistes, qui tiennent Rouen, s’emparent du fort Sainte-Catherine et en renforcent les défenses. Le 6 octobre de la même année, le fort est repris par Charles IX, de même que Rouen, le 26 octobre.

Vers 1570, le Vieux Fort, l’enceinte la plus vaste, est renforcé par la réalisation de bastions. Dans les mois qui précèdent le siège de Rouen par Henri IV, un Nouveau Fort – un ouvrage à cornes englobant l’enceinte médiévale de l’abbaye – est édifié.

En 1591-1592, Henri IV échoue devant les forts Sainte-Catherine et devant Rouen, détenus par la Ligue (catholique). Les bâtiments de l’abbaye sont sérieusement endommagés. La communauté monastique déménage et s’installe à Saint-Julien aux Bruyères. En 1661, sentant sa fin proche, elle conclut, avec les chartreux de Gaillon, un concordat aux termes duquel :

– la chartreuse de Gaillon établira une nouvelle chartreuse à Petit Quevilly ;
– les bénédictins de Sainte-Catherine y seront accueillis et y mèneront une existence conforme à leur règle, tout en continuant de percevoir leurs bénéfices ;
– à l’extinction de leur communauté, les bénéfices des bénédictins seront versés aux chartreux, ce qui sera effectif en 1696.

Ainsi, la fondation de la Chartreuse de Petit Quevilly est la conséquence de la disparition de la communauté bénédictine de Sainte-Catherine. Les fermes du Plan, de Bagnères et de l’Aumônerie, passent dans les mains des chartreux et y restent jusqu’à la Révolution. Décrétées biens nationaux, elles sont vendues par adjudication.

Bonsecours et le jumelage

Les grandes dates

1979

Constitution officielle de l'Association "Europe Inter Échanges", à l’initiative de Monsieur Fernand Guillet, son premier Président.

1982

Signature de la première charte de jumelage avec le Kreis d’Uelzen en Allemagne.

1984

Signature de la charte avec les villes anglaises de Anstey, Newton, Linford, Thurcaston et Cropston dans le comté de Leicester.

1988

Signature de la charte à Guibaré ( Burkina-Faso ) avec treize villages burkinabè.

2002

Signature de la charte avec les deux villes polonaises de Gostyn et de Lubon.

4 commissions : Allemagne / Angleterre / Guibaré / Pologne

Les jumelages avec les Anglais, les Allemands et les Polonais sont des échanges culturels, le principe constant étant celui de l’hébergement dans des familles d’accueil ce qui favorise naturellement le contact.

Le jumelage-coopération avec Guibaré (Burkina-Faso) permet une aide au développement par la réalisation de micro-projets dans divers domaines : économie, santé, scolaire, vie rurale,…